24 heures du Mans 2019 : les courses annexes et les expositions

Textes et photos par Valentin Bourgeois.

Bien que les 24 heures restent l'épreuve reine, Le Mans c'est aussi des courses annexes moins longues qui mettent en valeur un championnat mondial. Pour cette édition 2019, les invités étaient la Michelin Le Mans Cup, championnat engageant des GT3 et LMP3 sur des circuits européens et le Ferrari Challenge Europe, championnat monotype se déplaçant partout en Europe à l'occasion de Grand Prix de Formule 1 ou manches du WEC/IMSA. Des catégories très disputées qui offrent un superbe spectacle, pour notre plus grand plaisir.
Je vous propose un petit retour en images sur ces deux épreuves mouvementées accompagnées d'un best-of de ce que l'on pouvait trouver dans le paddock, entre expositions constructeurs et simples visiteurs fortunés...

Michelin Le Mans Cup : Road To Le Mans

Commençons donc avec LA course d'ouverture des 24 heures du Mans : la troisième manche du championnat européen Michelin Le Mans Cup. Championnat support des European Le Mans Series, il permet à des pilotes émergents de goûter aux plaisirs de la conduite d'un prototype LMP3 ou d'une voiture de Grand Tourisme sur des circuits empruntés par le championnat père, l'European Le Mans Series dont le grand circuit du Mans. Porte d'entrée aux LMP2 ou GTE du championnat du monde d'endurance, il permet à certains pilotes de se révéler et surtout à des équipes de gagner leur entrée au championnat ELMS.

Cette année, le plateau d'LMP3 était constitué de Ligier JSP3 et de Norma M20, deux prototypes de fabrication française, tandis qu'en GT3 de nombreux constructeurs étaient représentés tels que Ferrari, Bentley, Aston Martin, Lamborghini ou Porsche. La présence de quelques Mercedes-Benz AMG GT3 était également à souligner, les apparitions du constructeur sur le grand circuit du Mans se faisant très rares depuis les accidents de 1955 et les nombreux ratés des CLR lors des 24 heures du Mans 1999.

Ferrari Challenge Europe

Le second championnat support de cette édition était le Ferrari Challenge Europe, ce championnat monotype où (presque) tous les coups sont permis. Ce n'étaient pas moins de 51 Ferrari 488 Challenge qui étaient lancées en même temps sur le circuit, avec plusieurs catégories aux différences de niveau assez conséquentes, entre pilotes semi-pro et gentlemen drivers.  En effet, le Trofeo Pirelli (réservé aux pilotes qui ont moins de 50 ans à la date d'inscription) promettait de belles batailles entre jeunes prodiges professionnels et pilotes amateurs expérimentés, tandis que la Coppa Shell (pilotes de plus de 50 ans à la date d'inscription) était tout aussi riche en action. Mettez tout ce beau monde sur l'un des circuits les plus mythiques, mélangez bien et vous obtenez des courses très tendues qui finissent, pour certains, dans les murs... 

Les expositions constructeurs et les extras

Terminons ce reportage avec un florilège des expositions constructeurs ou partenaires, entre présentations presse, premières mondiales, présentation clientèle ou tout simplement visiteurs fortunés. C'est parti ! 

Enfin, toujours parmi les partenaires, nous avons assisté à plusieurs défilés quelques minutes avant le grand départ des 24 heures. BMW avait notamment ramené deux modèles de son histoire aux 24 heures, la 328 Touring vainqueur de sa catégorie en 1939 et la V12 LMR, dernière vainqueur pour la marque à l'hélice au général, conduite par Yannick Dalmas ! Bentley proposait à l'occasion de son centenaire une belle rétrospective de tous ses modèles dont plusieurs vainqueurs des années 30 et la Speed 8, vainqueur en 2002, tandis que Jacky Ickx faisait un tour d'honneur avec la Ford GT40 vainqueur en 1969. Une belle parenthèse historique qui se terminait avec le futur des 24 heures du Mans et la Mission H24, ce prototype à hydrogène qui devrait être engagé en course d'ici 2024.