Musée Automobile de la Sarthe - Musée des 24 heures
Article et photos par Valentin.
Ah, les 24 heures du Mans, tout un mythe qui se répète chaque année (ou presque) depuis 1923, dont je suis un grand fan. Alors quitte à aller au Mans, autant ne pas passer à côté du musée éponyme, et qui regorge de beautés ou autres raretés. Découverte...
C'est par un beau matin de juillet, alors au Mans pour le Super Vw National, que j'eus la chance de parcourir les allées du Musée Automobile de la Sarthe, récemment renommé comme "Musée des 24 heures". Dix heures, je suis à l'entrée du musée et la visite commence.
Le sens étant imposé, je me retrouve devant une allée composée de panneaux d'affichages accompagnés d'un objet caractéristique de toute personne ayant contribué aux 24 heures du Mans, que ce soit constructeurs ou bien pilotes, de Charles Faroux à Tom Kristensen, en passant par Jacky Ickx, ils y sont tous ! Vous pouvez donc "admirer" l'un des chapeaux d'Ettore Bugatti, une combinaison de Tom Kristensen ou bien une tablette de chronomètres, cette partie nommée "Les héros" est assez intéressante, en voici une petite sélection détaillée :
Une maquette de la Porsche 956, grosse réussite de Ferry Porsche qui permettra à sa marque d'en placer sept (!) aux 7 premières places des 24 heures du Mans 1984, ou bien un V12 pour Enzo Ferrari et un Volant Nardi, les pièces sont jolies et bien mises en valeur !
Continuons la visite, après l'allée des personnes emblématiques, nous arrivons dans une petite pièce où sont répertoriées toutes les coupures journalistiques parlant de l'épreuve des 24 heures, certes intéressantes mais les lumières empêchent les photos.
Nous arrivons désormais dans la partie qui parle de la marque Bollée, inconnue pour moi. Voici quelques photos, ne pouvant pas vous détailler celles-ci.
Continuons la visite, après l'allée des personnes emblématiques, nous arrivons dans une petite pièce où sont répertoriées toutes les coupures journalistiques parlant de l'épreuve des 24 heures, certes intéressantes mais les lumières empêchent les photos.
Nous arrivons désormais dans la partie qui parle de la marque Bollée, inconnue pour moi. Voici quelques photos, ne pouvant pas vous détailler celles-ci.
Nous arrivons désormais dans la partie ancêtres, nommée "La Genèse", Renault, Panhard, Chenard & Walcker, c'est varié et très complet (un peu trop peut être...).
Nous voici maintenant dans la partie "La Légende", où une Corvette ayant servi au directeur de course des 24 heures du Mans 2003 et une Audi R8 ayant servie en tant que Safety Car sommeillent. Des dioramas reprenant l'évolution des stands de 1923 à 2010 accompagnent la maquette du circuit.
"Les coulisses" permettent de découvrir des voitures liées à la vie des 24 heures du Mans, comme ce Citroën HY modifié par la carrosserie Le Bastard pour permettre à Marchal (désormais Valeo) d'exposer toute sa gamme. Ce Ford Deluxe Station Wagon Woody donné par la Croix Rouge américaine accompagne un camion de pompiers d'époque et une citerne.
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Quelques éléments de décoration se retrouvent par-ci par-là, nous annonçant notre avancement dans la visite du musée.
Nous sommes désormais dans "L'Essor", une partie illustrant le rôle de la voiture au XX° siècle.
Dans l'ordre : Rolls Royce Silver Ghost Type 1141 Coupé Chauffeur Décapotable par Muhlbacher, Bugatti Type 30 Torpédo, Rosengart Type Supertraction, Talbot Lago T120 Faux Cabriolet Pourtout, Peugeot 302 Darl'Mat Cabriolet Pourtout, Bugatti Type 57 Faux Coupé Gangloff.
La Citroën DS "Fusée" du salon de l'automobile de Paris en 1962 est quant à elle accompagnée d'une Ford T Torpédo, d'une certaine Dino Prototype, et d'autres anciennes...
Cette Ferrari Dino 206 GT Pininfarina Prototype fait partie de l'une des pièces majeures de la collection, présentée comme un concept lors du salon de l'automobile de Paris en 1965, elle est alors considéré comme un chef d’œuvre chez Pininfarina à Turin et donnera naissance à la Dino.
Cette voiture ressemblant étrangement à une Alpine est unique au monde ! Construite par Mr Guy Cissé pour son plaisir personnel, il a utilisé des éléments mécaniques de Renault 8 Major puis façonné sa carrosserie à l'aide polyester, tandis que la structure est constituée de tubes d'acier soudés. La voiture a parcouru plus de 70 000km puis a été prêtée par la famille du constructeur au musée après sa mort, Mr Cissé étant un fan assidu des 24 heures.
Pour continuer dans les voitures uniques, voici une sublime Socema Grégoire Prototype de 1952 qui côtoie une moins aimée Tatra Tatraplan T600. Sa turbine d'avion lui permet d'atteindre les 200km/h pour un Cx de 0,20, son créateur en recevra une reconnaissance pour sa créativité.
Vous vouliez des voitures uniques ? En voici trois, sur une photo !
Continuons sur notre lancée, voici une CGE Tudor, voiture électrique des années 40. Sa plus grande fierté ? Être la première à avoir fait un Paris-Tours en une recharge, soit 220km à 42,32km/h de vitesse moyenne. Un peu moins de deux cent exemplaires seront produits.
Finissons la partie de l'essor avec ces deux Citroën, une 2CV ayant bouclé le tour du Monde et une M35 Prototype, ayant pour particularité d'avoir un moteur Wankel.
Nous voici maintenant dans la dernière partie du musée, retraçant l'histoire des "Acteurs". Des nombreuses voitures ayant participé aux 24 heures sont alignées les unes derrière les autres, de la Chenard & Walker vainqueur des premières 24h à l'Audi R18 vainqueur de l'épreuve de 2013, c'est un florilège de prototypes les plus exceptionnels les uns des autres qui nous est proposé, et dans l'ordre chronologique s'il vous plaît !
Vous avez donc sous vos yeux, de gauche à droite : Bentley 3L Sport Torpédo Vanden Plas, authentique vainqueur de l'épreuve en 1924, une Chenard & Walcker U3 15CV Torpédo Sport, qui est en réalité composée du châssis et de la mécanique de la voiture à inaugurer le podium de la première édition des 24 heures en 1923, puis une Vinot Deguingand BP 10HP, qui aurait participé aux côtés de la Chenard & Walker précédemment présentée.
Tout musée qui se respecte se doit d'avoir plusieurs Bugatti dans sa collection, et cette Type 40 complète parfaitement les Type 30 et Type 57 déjà vues plus tôt dans la visite. Menée par d'expertes mains féminines, elle se classera septième des 24 heures de 1930.
Cette bizarrerie n'est autre que la Chenard & Walcker Tank Z1 Special de 1925, première voiture à être entièrement concue pour l'épreuve, l'ancêtre des LMP actuelles me diriez vous ! Elle remportera l'épreuve dans sa catégorie.
La première participation aux 24 heures pour Deutsch & Bonnet avec cette D.B. Tank en 1949. Elle abandonnera à la dix-neuvième heure de course.
Voici maintenant une Ferrari intéressante, je nomme la 166MM Barchetta Touring châssis #0014M ! Elle fut l'une des premières Ferrari engagées aux 24 heures du Mans, cet exemplaire n'étant néanmoins pas celui de la victoire de 1949, mais celui huitième des 24 heures de Spa ou bien des 12 heures de Monthléry en 1950. L'exemplaire remportant les 24 Heures en 1949 est une autre Ferrari 166 MM, châssis 0008M, qui porte également le r/n (race number) 22 et qui remporta peu avant une autre des plus importantes courses du monde, les Mille Miglia.
La Jaguar D-Type, modèle emblématique de la marque anglaise, a gagné trois fois l'épreuve : 1955, 1956 et 1957.
Une Alpine A210, enfin pas n'importe laquelle. Cette version 1500cc sera équipée d'une boîte de vitesse Porsche pour les 24 heures, ce qui lui permettra de signer la dixième place du Mans 1967. Mauro Bianchi alors au volant lors des essais finira un tour de justesse sous la barre des 4 minutes au tour, avec un joli 3' 58" 6"' lors des essais.
Cette Peugeot SP66 ne finira pas Le Mans 1966, la mécanique de 204 n'étant pas fiable. Dommage, car la recherche sur l'effet de sol était poussée.
Le display est magique !
Voici désormais une fameuse Ford GT40 ayant couru au Mans 1969 aux côtés d'une GT40 victorieuse, la Gulf n°6 d'Ickx. Celle ci abandonnera à la quatorzième heure de course.
Passons maintenant à l'une des pièces les plus intéressantes pour moi, la Porsche 917 LH châssis 045 des 24 heures du Mans 1971. Laissez moi vous raconter un peu son histoire, car cette 917 est particulière.
En 1971, Porsche engage trois 917 aux 24 heures, avec la carrosserie LH (Lang Heck), pour longue queue qui garantissent sa stabilité à haute vitesse sur les Hunaudières. Les châssis 042 et 043, ayant déjà un passé dans la course, se voient changer quelques parties de leur carrosserie comme le pare-chocs avant et les roues arrières qui deviennent partiellement couvertes. 043 change alors de livrée : elle passe d'une livrée psychédélique à la livrée Gulf, changement d'équipe oblige. Elle fixe alors la pôle position en 1971, 042 est deuxième tandis que la toute neuve 045 (la "notre") se classe troisième, après que Derek Bell l'ait emmenée à près de 396km/h dans les Hunaudières. Porsche la confie donc à Derek Bell et Jo Siffert pour Le Mans 1971, sous les couleurs Gulf et avec le numéro 17. L'image suivante provenant des archives de Porsche montre sa déclinaison lors de la course :
En 1971, Porsche engage trois 917 aux 24 heures, avec la carrosserie LH (Lang Heck), pour longue queue qui garantissent sa stabilité à haute vitesse sur les Hunaudières. Les châssis 042 et 043, ayant déjà un passé dans la course, se voient changer quelques parties de leur carrosserie comme le pare-chocs avant et les roues arrières qui deviennent partiellement couvertes. 043 change alors de livrée : elle passe d'une livrée psychédélique à la livrée Gulf, changement d'équipe oblige. Elle fixe alors la pôle position en 1971, 042 est deuxième tandis que la toute neuve 045 (la "notre") se classe troisième, après que Derek Bell l'ait emmenée à près de 396km/h dans les Hunaudières. Porsche la confie donc à Derek Bell et Jo Siffert pour Le Mans 1971, sous les couleurs Gulf et avec le numéro 17. L'image suivante provenant des archives de Porsche montre sa déclinaison lors de la course :
Les 917 se montrent alors particulièrement efficaces lors de la course, Jackie Oliver sur la 917 châssis 043 fera un tour en 3:13:6, soit 244,387 km/h de vitesse moyenne, record qui sera battu 37 ans après, en 2008... Elles écrasant littéralement tout ce qui se met en travers de leur route, mais un problème mécanique sur toutes les 917 met fin à la magie. Elles abandonnent laissant la première place à une autre Porsche, une 917K du Martini Racing Team. Porsche décide sur le champ de donner 045 au Musée des 24 heures, mais ne voulant pas que le musée ait une voiture non roulante ils la rapatrient à l'usine, la réparent, et quand la 917 revient au Mans, c'est sous une livrée Martini Racing copiée sur sa sœur 042 qu'elle apparaît, des conflits avec l'équipe John Wyer (Gulf) étant la source de cette peinture changée. Les 917LH étaient construites pour Le Mans, étaient très efficaces lors des qualifications mais n'ont jamais fini les 24 heures, que ce soit en 1969, 70 ou 71.
C'est donc une 917LH châssis 045 décorée en 042 dans sa livrée du Mans 1971 que vous avez devant vos yeux, une voiture tout aussi mythique qu'impressionnante, et reconnaissable grâce à son phare avant gauche jauni.
Tant que nous sommes dans les Porsche, autant continuer : cette 904 Carrera GTS est sublime. Pour rester dans l'histoire des numéros de châssis, cette 904 est la deuxième à porter le numéro de châssis 034 suite à la destruction de la première, depuis restaurée avec des pièces de la 904 059. Il y aurait donc deux 904 034 actuellement... Porsche, c'est compliqué !
Nous nous trouvons désormais dans la dernière ligne droite du musée, toujours aussi passionnante et remplies de surprises !
Commençons par la file de gauche, avec cette Porsche 935 Turbo surmontée par cette Rondeau M379C. La 935 a fini vingtième des 24 heures du Mans 1980 tandis que la Rondeau a abandonné en 1981.
La suite ? Oh, une maquette de Mazda 787B, donc sans son Wankel. Rappelons que la 787B a permis à la marque japonaise de triompher au Mans en 1991.
Voici désormais une magnifique Porsche 964 3.8 Carrera RSR, récente entrée au musée. Elle remporta les 24 heures du Mans dans la catégorie LM GT2 en 1994, pour une huitième place au général. Inutile de vous dire à quel point cette voiture me fascine, seulement 51 exemplaires ont été produits pour la piste et 53 pour la "route". Certains parlent de la 911 la plus extrême...
Vos yeux attentifs auront sûrement remarqué la Jaguar XJR 9 posée au dessus de la 964, et bien il s'agit malheureusement d'une maquette. La Jaguar XJR 9 permettra a la firme anglaise de repasser en premier sous le drapeau à damiers, après 31 ans, en 1988.
Toyota 94CV, retour 10 ans plus tôt et déjà des problèmes techniques (les TS040 du Mans ne sont pas des bons élèves) ! Une commande de boîte de vitesse défectueuse lui coûtera alors la victoire en 1994.
La Toyota est devancée par une Porsche 962C Dauer ayant roulé aux 24 heures du Mans 1991 sous les couleurs Repsol, alors detenue par le Brun Motorsport. Elle finit alors dixième. La 962 exposée n'est plus dans sa livrée Repsol mais aux couleurs FATurbo-Express caractéristiques de la 962 châssis #177.
Encore une maquette, mais d'une Peugeot 905 cette fois-ci...
Il est déjà midi et il reste encore quelques voitures à voir, de retour sur la file de droite et nous y trouvons une Renault-Alpine A442 B aux couleurs Calberson (comprenez la vainqueur en 1978), une Rondeau, une Chrysler Viper GTS mais nous passons à la Porsche 996 GT1 châssis 005 de 1998, déguisée comme celle ayant gagné les 24h de la même année mais se révélant ne pas l'être, on m'avait prévenu (la 996 GT1 s'étant imposée en 1998 est le châssis 003) enfin bref, pas très grave, c'est toujours une 996 GT1 de plus et c'est un plaisir pour moi !
Saviez-vous que Cadillac avait participé aux 24 heures du Mans ? J'imagine que non, et moi non plus ! Mais cette Cadillac Northstar LMP900 est bien réelle, le châssis ci-dessous étant le châssis LMP-00-004 qui a fini 22° aux 24 heures du Mans 2000.
Voilà désormais une Audi R8 FSi LMP900, ou celle qui gagna les 24 heures du Mans en 2002, le châssis #601. Les deux autres châssis, #602 et #603, sont respectivement entreposés à l'Audi Mobile Museum (Ingolstadt) et à la collection Schlumpf de Mulhouse, petite fierté personnelle d'avoir vu les trois châssis ayant signé le triplé Audi en 2002 !
Triplé historique de 2002 qui laissera la victoire à cette beauté l'année suivante, je vous présente la Bentley Speed 8 vainqueur des 24 heures 2003, 71 ans après la dernière victoire !
Peugeot 908 HDi FAP, ou le règne du Diesel... Vainqueur en 2009.
L'une des combinaisons de Bob Wollek, pilote Porsche sur la 996 GT1 qui finit seconde des 24h du Mans 1998, trône fièrement dans un coin du musée.
La visite du musée touche à sa fin, ces deux voitures "Grand Tourisme" sont placées en tête de la lignée de droite. Ferrari 550 Maranello, troisième du classement GTS en 2004 et Aston Martin DB9 R GT, troisième du classement GTS en 2005.
Le dernier prototype a être placé sur la ligne de gauche n'est autre que l'Audi R18 E-Tron Quattro vainqueur de l'édition 2013 des 24 heures du Mans.
On regarde une dernière fois derrière nous, le musée est vraiment exceptionnel. C'est avec quelques regrets que je quitte l'exposition permanente pour me diriger vers l'endroit réservé aux expositions temporaires, que je vous présente en deuxième partie d'article, quelques lignes en dessous.
Je vous remercie de m'avoir lu, en espérant que ce retour dans l'histoire des 24 heures du Mans vous aura plu et je vous dit à bientôt pour de nouveaux reportages !
Je vous remercie de m'avoir lu, en espérant que ce retour dans l'histoire des 24 heures du Mans vous aura plu et je vous dit à bientôt pour de nouveaux reportages !
Valentin.
"Matra, la France gagne en Sarthe"
Le musée des 24 heures c'est une exposition permanente mais aussi des expositions temporaires actualisées tous les quatre mois environ. Lors de ma visite, l'exposition était consacrée à la commémoration des quarante ans de la dernière victoire (sur les trois) de Matra aux 24 heures du Mans, et quatre voitures avaient donc été déplacées de la collection Espace Automobile Matra, quatres véhicules emblématiques, en plus de la voiture victorieuse des 24 heures 1974, résidente permanente du musée.
La barquette ci-dessus est la Matra-Simca 680B ayant participé au Mans 1974. La 680B était alors toute neuve et présentée comme une évolution de la 670B, mais abandonnera suite à une casse moteur dans la nuit.
Voici maintenant l'une des pièces du musée des 24 heures, ici à gauche, je nomme la Matra-Simca 670B ayant remporté les 24 heures du Mans 1974, avec le maestro Henri Pescarolo et Gérard Larousse à son volant. Oui, c'est bien la Matra si réputée comme sortant l'un des plus beaux sons au monde de son V12 qui est présentée ici dans un état parfait, elle est superbe !
Elle est accompagnée par une Matra 620 BRM de 1966, une voiture sur laquelle Henri Pescarolo a fait ses premiers 24 heures du Mans.
Elle est accompagnée par une Matra 620 BRM de 1966, une voiture sur laquelle Henri Pescarolo a fait ses premiers 24 heures du Mans.
Nous arrivons sur la fin de l'exposition, avec cette Formule 1 Matra-Simca 120 F1 de 1972. Au total trois 120 F1 ont été construites pour la saison de Fomule 1 de 1970, avec le nouveau V12 Matra. Les 120 avaient pour lourde tâche de succéder à la Matra-Simca 80 F1, championne du monde de la saison 1969 de Formule 1 avec Jackie Stewart au volant. Sa partie arrière dépourvue de capot nous laisse apprécier la beauté du V12 maison, rendu si populaire grâce à sa sonorité exceptionnelle.
L'exposition est agrémentée de miniatures et de panneaux sur l'histoire de Matra, accompagnés de photos d'époque des voitures en course et de l'équipe, elle est accessible avec votre entrée au musée sans supplément. Une exposition à ne pas manquer pour tout fan des 24 heures du Mans et de Matra !
Valentin.