Essai : Bentley Continental GT Convertible 2020
Textes et photos par Théo Castel.
A priori, le monde rural n’est pas l’habitat naturel où rencontrer un cabriolet Anglais équipé d’un coupleux moteur W12. C’est pourtant dans l’arrière pays pré-alpin que nous sommes partis essayer l’impressionnante Bentley Continental GT Convertible, millésime 2020.
En cette fin d’après-midi de juin, l’humeur est à la ballade. La Continental et ses 900 Nm de couple permettent de régner sur l’asphalte dans un silence quasi-total. C’est l’occasion d’apprécier l’extrême soin porté à l’habitacle, dont chaque élément rappelle l’intention des ingénieurs de la marque : choyer les passagers. Le tableau de bord est sans aucun doute l’un des atouts majeurs de cette seconde génération de Continental lancée en 2017. Ici, le maître-mot est « raffinement », qui se traduit par des touches de chrome véritable, des inserts en bois précieux et une foule de détails plus recherchés les uns que les autres.
En cette fin d’après-midi de juin, l’humeur est à la ballade. La Continental et ses 900 Nm de couple permettent de régner sur l’asphalte dans un silence quasi-total. C’est l’occasion d’apprécier l’extrême soin porté à l’habitacle, dont chaque élément rappelle l’intention des ingénieurs de la marque : choyer les passagers. Le tableau de bord est sans aucun doute l’un des atouts majeurs de cette seconde génération de Continental lancée en 2017. Ici, le maître-mot est « raffinement », qui se traduit par des touches de chrome véritable, des inserts en bois précieux et une foule de détails plus recherchés les uns que les autres.
Crédits photo : Bentley
Si l’intérieur n’est pas sans rappeler les finitions d’un Riva, c’est que l’ensemble de l’auto évoque l’univers nautique. La Continental est un véritable vaisseau qui se meut sans effort, comme glissant sur l’eau.
La rencontre entre notre Anglaise et la départementale D2 s’avère fructueuse. La Bentley excelle en ligne droite et dans les grandes courbes de cette route au bitume idéal. Une franche pression sur l’accélérateur réveille les 626 chevaux qui nous propulsent de 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes. Le W12, qui jusque-là se faisait discret, rugit de plus belle à mesure que l’aiguille du compte-tours s’affole. La poussée est impressionnante et fait aisément oublier les 2,4 tonnes de ce mastodonte fait d’aluminium et d’acier.
Mais prenons un instant pour apprécier la ligne sculpturale du cabriolet de Crewe. Il faut dire que ce Sequin Blue lui sied à ravir et met en valeur les nombreux détails chromés. Une chose est sûre, c’est que la Continental deuxième du nom est une mise à jour magistralement opérée. Elle apparaît plus fine, mieux campée sur ses roues et délicieusement agressive, tout en restant diablement élégante.
Le jour n’a pas encore dit son dernier mot mais déjà le besoin d’allumer les phares à Matrix LED siglés Bentley se fait sentir. Nous poussons la GTC jusque dans la plaine qui prolonge le petit village de Caille. Une présence singulière au milieu des tracteurs et des champs. Les vaches nous snobent mais le panorama sur la montagne du Baou Roux est à couper le souffle.
Il est temps de repartir. La capote en épais tissu noir est abaissée pour les photos mais nous faisons la route toit fermé, comme calfeutrés dans un cocon où les sièges chauffants en cuir perforé remplissent merveilleusement bien leur mission. Souveraine, la Continental trace son chemin. Après l’orage de la journée, on aperçoit à travers le hublot les nuages qui persistent dans la vallée, en contrebas de la route Napoléon. Et c’est l’impression d’avoir voyagé en Première classe qui nous envahit.