Carnet de route - Volkswagen Golf VI GTI : le rêve californien...
Textes et photos par Théo Castel.
A l'occasion d'un semestre d'études aux États-Unis, je me suis envolé pour la Californie afin d'y prendre quelques vacances. C'est à bord d'une Golf VI GTI que j'ai eu la chance de parcourir la Bay Area, partie nord de l'état abritant San Francisco et la Silicon Valley. Prêts à vous évader ?
Aéroport international de San Jose, 19h. Je grimpe dans la GTI pour m'installer dans le confortable baquet garni de tissu à carreaux. L'atmosphère est lourde, brumeuse. La Californie, tristement célèbre pour ses feux de forêt dévastateurs, n'a pas dérogé à la règle cet automne. C'est cet air chargé de fumée qui nous pousse à fuir vers le sud, dans des contrées plus épargnées et au bord de l'eau.
Jour 1 - Tout mordu d'automobile qui se respecte connaît Monterey. Cette jolie petite ville bordée par l'océan Pacifique accueille en effet le fameux Concours d'Elegance de Pebble Beach qui passionne la planète auto chaque mois d'août. Le célèbre golf où sont exposées les plus belles créations est au cœur d'un parc naturel côtier où l'on trouve l'une des plus belles routes au monde : le 17 Miles Drive. C'est donc le terrain de jeu idéal pour emenner notre GTI sur les traces de la car week.
La route suit la côte et consiste en de nombreux points d'intérêt où s'arrêter pour faire des photos. Nous commençons par le plus connu, le Lone Cypress Point, sublimé par le coucher du soleil.
En été, le 17 Miles Drive attire de nombreux touristes et il n'est pas rare de rencontrer des embouteillages à chaque point de vue. Ce jour-là, au contraire, point d'attente : nous sommes seuls pour profiter du panorama. Pins, rochers, villas, cette perle du Pacifique me rappelle le Cap d'Antibes, pourtant situé à 7000 kilomètres de là…
Nous poursuivons au gré des différents arrêts qui valent le détour. La magie de cette route que tant d'automobiles plus folles les unes que les autres ont arpenté est bien réelle…
Le ciel s'assombrit peu à peu tandis que s'atténuent ses couleurs rose-orangé sur lesquelles les nuages se découpent. J'abandonne un instant la Golf pour descendre sur la plage. A l'horizon filent des groupes de mouettes et à mes pieds l'eau vient lentement remuer les algues et les coquillages à demi enfouis dans le sable. La mer au plus près.
Le rythme de conduite est paisible, grandement adouci par une boîte DSG 6 qui se fait la plus discrète possible. Cette route de légende est faite pour cruiser et admirer les environs.
La luminosité décroît et bientôt faire des photos devient impossible. Tant mieux car la brise est fraîche, mine de rien ! Nous quittons donc le 17 Miles Drive l'âme apaisée par de si beaux paysages. Un jour, j'y reviendrai pour la car week, c'est sûr !
Jour 2 – Si la Silicon Valley est aussi dynamique, c'est aussi parce s'y trouvent des universités parmi les plus réputées au monde. Profitant d'une visite du prestigieux campus de Stanford, j'ai souhaité immortaliser notre GTI sur l'immense esplanade.
Jour 3 – L'air étant devenu plus respirable au nord de la baie, nous décidons d'aller visiter San Francisco. La journée commence au sommet des collines de Twin Peaks, offrant un point de vue époustouflant sur la ville.
Si le brouillard me donne du fil à retordre pour faire apparaître les gratte-ciel sur mes photos, il offre une ambiance assez saisissante et unique…
La magie de San Francisco, c'est que l'on se croit en permanence dans un film. Cette ville au relief inhabituel et aux maisons iconiques a en effet servi à maintes et maintes reprises de décors de cinéma, de Sueurs froides à Bullitt.
La GTI se prête d'ailleurs bien au jeu de la star Hollywoodienne, en témoigne ce cliché pris devant l'église de Saint Pierre et Saint Paul où se déroule une scène du film Dirty Harry avec Clint Eastwood (1971).
San Francisco est particulière à de nombreux égards et, parmi ses mille curiosités, on y trouve l'une des rues les plus étonnantes au monde. Lombard Street serpente en effet avec ses huit virages serrés sur un dénivelé impressionnant. Ses pavés rouges se démarquent au milieu de maisons multicolores à la végétation quasi-luxuriante. Un endroit idéal pour la GTI ! Quand je vous dis qu'elle adore jouer les vedettes…
La suite de la journée se fait à pied et se termine sur une jetée en bois au bord de l'eau. D'un côté, je profite du panorama sur le pont reliant la ville à sa voisine Oakland (à ne pas confondre avec le célèbre Golden Gate) à la nuit tombante. Derrière moi, la ville se dresse, majestueuse, brillant de ses milliers de lumières alors qu'un coucher de soleil parachève le tout. Il est de ces instants qui vous marquent à vie… Je range mon appareil photo pour admirer cette ville et sa baie. J'écoute une dernière fois les cornes de brume des bateaux et respire l'air iodé avant que ne se referme cette trop brève parenthèse californienne. C'est que l'on s'y fait vite à la douce vie dans la Bay Area…
Je tiens à remercier tout particulièrement ma tante pour cette semaine de rêve à bord de sa charmante petite allemande.