Visite : The Donington Grand Prix Collection
Textes et photos par Valentin Bourgeois.
Il y a de nos jours de plus en plus de collections automobiles. Simples passionnés, richissimes investisseurs ou musées historiques, leurs propriétaires en sont en général fiers et n'hésitent pas à les montrer sur Instagram ou au travers d'une importante médiatisation, lorsqu'elles ne sont pas cachées.
Tom Wheatcroft, un passionné de véhicules en tous genre, profite de la croissance après-guerre de sa société de construction pour commencer à se créer une belle petite collection d'anciennes et de véhicules de guerre. Sa fortune grandissant, il décide en 1970 de créer sa propre écurie en sport automobile et rachète à Brabham une BT26, victorieuse au Grand Prix d'Allemagne 1969 avec Jacky Ickx. Il décide de la confier aux mains expertes de Derek Bell sur le Championnat Néo-zélandais de Formule 2, se traduisant par une seconde place dès le premier Grand Prix ! Il achète aussitôt une autre Brabham plus aboutie, la BT30 et engage Derek Bell sur le Championnat Européen de Formule 2, lequel finit encore second. En 1971, il rencontre Roger Williamson et décide de financer sa rapide carrière. Double vainqueur du Championnat de Formule 3 anglais, Williamson se fait propulser en Formule 1 grâce au financement de Wheatcroft mais ne participera qu'à deux courses : il meurt en 1973 au Grand Prix des Pays-Bas, brûlé vif.
Wheatcroft ne se décourage pas pour autant et continue de financer plusieurs pilotes dans les Championnats de F2 et Formula Atlantic anglais jusqu'à créer son propre châssis de F2 qui finira plus tard 3ème au Grand Prix de Silverstone. Parallèlement, il achète en 1971 l'ensemble de la propriété du Donington Hall incluant le circuit, alors délaissé depuis la fin de la guerre et décide de le reconstruire intégralement. Il en profite pour déplacer l'intégralité de sa collection au sein d'un hangar qui deviendra plus tard... Le Donington Grand Prix Collection.
Le circuit quant à lui devient le théâtre de l'une des courses les plus mémorables d'Ayrton Senna : le Grand Prix de Formule 1 d'Angleterre de 1993. Résultat d'un long combat avec la FIA, il sera le seul et unique Grand Prix tenu sur ce circuit mais une consécration pour Tom, tout juste remis de son troisième arrêt cardiaque. Par la suite, Tom acquiert un nombre impressionnant de Formule 1 et ouvre sa collection au public au travers d'un musée rassemblant 130 monoplaces, la plus grosse collection au monde.
Tom Wheatcroft décède en 2009 et lègue l'intégralité de ses biens à son fils, Kevin Wheatcroft. Ce dernier décide de suivre les pas de son père malgré un penchant pour les véhicules militaires et les accessoires nazis (il possède pas moins de 88 chars de guerre) mais conserve l'impressionnante collection de Formule 1 dans un musée ouvert à tous.
Je me suis donc rendu dans cette collection pour vous en cette belle journée ensoleillée de Février 2018, et voici mon reportage !
Tom Wheatcroft, un passionné de véhicules en tous genre, profite de la croissance après-guerre de sa société de construction pour commencer à se créer une belle petite collection d'anciennes et de véhicules de guerre. Sa fortune grandissant, il décide en 1970 de créer sa propre écurie en sport automobile et rachète à Brabham une BT26, victorieuse au Grand Prix d'Allemagne 1969 avec Jacky Ickx. Il décide de la confier aux mains expertes de Derek Bell sur le Championnat Néo-zélandais de Formule 2, se traduisant par une seconde place dès le premier Grand Prix ! Il achète aussitôt une autre Brabham plus aboutie, la BT30 et engage Derek Bell sur le Championnat Européen de Formule 2, lequel finit encore second. En 1971, il rencontre Roger Williamson et décide de financer sa rapide carrière. Double vainqueur du Championnat de Formule 3 anglais, Williamson se fait propulser en Formule 1 grâce au financement de Wheatcroft mais ne participera qu'à deux courses : il meurt en 1973 au Grand Prix des Pays-Bas, brûlé vif.
Wheatcroft ne se décourage pas pour autant et continue de financer plusieurs pilotes dans les Championnats de F2 et Formula Atlantic anglais jusqu'à créer son propre châssis de F2 qui finira plus tard 3ème au Grand Prix de Silverstone. Parallèlement, il achète en 1971 l'ensemble de la propriété du Donington Hall incluant le circuit, alors délaissé depuis la fin de la guerre et décide de le reconstruire intégralement. Il en profite pour déplacer l'intégralité de sa collection au sein d'un hangar qui deviendra plus tard... Le Donington Grand Prix Collection.
Le circuit quant à lui devient le théâtre de l'une des courses les plus mémorables d'Ayrton Senna : le Grand Prix de Formule 1 d'Angleterre de 1993. Résultat d'un long combat avec la FIA, il sera le seul et unique Grand Prix tenu sur ce circuit mais une consécration pour Tom, tout juste remis de son troisième arrêt cardiaque. Par la suite, Tom acquiert un nombre impressionnant de Formule 1 et ouvre sa collection au public au travers d'un musée rassemblant 130 monoplaces, la plus grosse collection au monde.
Tom Wheatcroft décède en 2009 et lègue l'intégralité de ses biens à son fils, Kevin Wheatcroft. Ce dernier décide de suivre les pas de son père malgré un penchant pour les véhicules militaires et les accessoires nazis (il possède pas moins de 88 chars de guerre) mais conserve l'impressionnante collection de Formule 1 dans un musée ouvert à tous.
Je me suis donc rendu dans cette collection pour vous en cette belle journée ensoleillée de Février 2018, et voici mon reportage !
Me voici à peine rentré dans le hall que la couleur est annoncée : un inouï alignement de Volkswagen d'époque accueille les visiteurs. Venant du monde de la Coccinelle, je suis déjà époustouflé avant même de pénétrer dans la collection ! De gauche à droite, vous trouvez deux Kübelwagen - dont un jamais restauré et racheté à l'armée américaine en Afrique du Sud - viennent ensuite deux Schwimmwagen, véhicule amphibie de l'armée allemande dont la durée de vie moyenne était estimée à 6 semaines durant la guerre, un autre Kübelwagen et enfin une KdF, la Coccinelle première du nom. Posée sur un châssis de Kübelwagen, elle appartenait à un haut fonctionnaire nazi. En face de ces Vw se trouvait une Formule 1 McLaren de la saison 2012, la MP4/27 A. Jenson Button remporta les Grand Prix d'Australie, Belgique, Chine et Allemagne à son volant, rien que ça !
Une fois acquitté des 10£ d'entrée, je découvre un premier hangar où véhicules militaires et monoplaces se mêlent. Une intéressante comparaison que forment ces deux Formule 1, l'une répliquant la Mercedes-Benz W125 de 1937 et l'autre étant la McLaren MP4/25A-4, victorieuse entre les mains de Lewis Hamilton aux Grand Prix du Canada et de Belgique.
La collection est organisée en différentes pièces appelées "hall". Avec pas moins de 5 halls et les allées les rejoignant, on pourrait penser que l'intégralité de la collection est exposée. Mais il n'en est rien, un employé m'ayant communiqué que seulement 70% de la collection totale était présente... Passons désormais au hall suivant, essentiellement composé de véhicules militaires. Rassurez vous, c'est la dernière fois que je vous présente des véhicules comme tel !
Allez, passons désormais à ce qui nous intéresse tous : les monoplaces ! Voici les deux F2 et F3 dont je vous parlais en introduction, celles qui ont été développées par Weathcroft pour Roger Williamson. Elles sont uniques et devant vos yeux !
A côté, on trouve une Formule 3 et la Weathcroft Hart R26, Formule 2 développée pour la saison 1977 du Championnat Européen.
Allez, je vais pas faire durer le suspense plus que ça, nous voici dans le hall le plus fou. J'ai eu la chance grâce à la gentillesse du personnel du musée de profiter de l'exposition durant près de 20 minutes avant l'ouverture au public. C'est donc pour cela qu'il n'y a personne sur mes photos et que j'ai profité de tout ceci seul. Voici donc une trentaine de Formule 1, au même endroit, juste pour moi... L'hallucination était totale.
En cinq années de couverture d’événements, de visites de musées, de rassemblements divers et variés, je n’avais jusqu’à ce jour jamais vécu cette sensation. Pour la première fois, j’ai réalisé que j’étais vraiment privilégié et je me suis rendu compte de la chance que j’avais de pouvoir admirer toutes ces Formule 1 dans un musée incroyable qui m’a ouvert ses portes ! Ce ne sont pas que des simples "F1" mais des pièces historiques et l'accomplissement de la vie d'un homme qui sont présentées ici... C'était vraiment impressionnant et je n'avais qu'une envie : faire de mon mieux pour tout vous partager.
Parce qu’il faut bien commencer par quelque part, débutons notre visite guidée avec la fantastique collection de Williams. Qu'elles soient à moteur Cosworth, Renault ou BMW, c’est près de 15 ans de Grand Prix qui sont résumés dans cet alignement complètement dingue !
Passons maintenant aux autres Formule 1, plus diverses :
(Pour voir les légendes et les photos en pleine taille, vous pouvez cliquer dessus et naviguer via la galerie)
Je vous ai présenté la Spyker en dernier car ce qui suit a un lien direct : voici la collection des Formule 1 de l'écurie Force India, qui n'est autre que le résultat du rachat de Spyker !
Allez, passons maintenant de la plus grosse collection de Formule 1 à la plus grosse collection de Formule 1 McLaren. Et oui, parce que ce n'est pas avec un seul hall que toute la collection est présentée mais bien trois halls. Le second est celui dédié à la marque de Woking, avec une rétrospective complète de son histoire...
L'histoire commence donc en 1967 avec la M4/A. Engagée en Formule 2, elle est la première monoplace conçue par la marque et connaît une carrière discrète. Elle n'aurait donc gagné qu'une seule course de Formule 2 avant d'être reléguée en Formule 3 l'année suivante. Le châssis présenté est ici M4/A 200-17F, dont l'authenticité est encore à prouver.
La suivante est une M15 Indianapolis Car. Comme vous l'avez sûrement deviné, la M15 inaugure la longue lignée d'Indycar de McLaren et puise dans la banque de pièces de M8 du Can-Am. Avec pour but de gagner les Indy 500, course ô combien mythique, Bruce McLaren décide de greffer un Turbo Garrett au 4 cylindres 2,65 litres pour lui permettre de développer 650 chevaux à 9000 tours/minute. Un monstre qui, malgré des débuts très difficiles (l'un des pilotes d'essai à été grièvement blessé en devant sauter de la voiture enflammée à plus de 120km/h), parvint à remporter le championnat Indycar aux mains de Denny Hulme... L'année de la mort de Bruce McLaren. C'est donc une grosse partie de l'histoire de McLaren qui est ici présentée !
Toujours dans la lignée des IndyCar, voici la McLaren M24. Véritable révolution, elle vient enfin remplacer la M16 en 1977 après près de 10 ans de course. Au revoir l'historique orange et bleu pour une livrée un peu plus Marlboroesque si l'on peut dire ainsi, et bonjour le V8 Turbo ! Celle que vous avez devant vos yeux est une M24B n'ayant que très peu brillé.
L'exposition de ce hall étant un peu moins bien rangée que dans les précédents, je me permets d'éclipser temporairement la Formule 2 orange que l'on voit à côté.
McLaren a essayé de nombreux sports automobiles différents durant les années 80-90, et la suite logique de l'IndyCar était la ChampCar. Crée en 1979 sous le nom CART, la ChampCar était la réponse américaine aux grossissantes Formule 1. Il y avait donc des carrosseries aux finesses optimales, avec des gros moteurs le tout sur des versions routières des ovales de la NASCAR... Tout pour plaire ! Voici donc le modèle réduit (1/6°) utilisé en soufflerie pour la mise au point de la Penske McLaren/Mercedes PC27 de la saison 1999. La version réelle est quant à elle le même modèle, dernier sorti de l'usine Penske !
McLaren a essayé de nombreux sports automobiles différents durant les années 80-90, et la suite logique de l'IndyCar était la ChampCar. Crée en 1979 sous le nom CART, la ChampCar était la réponse américaine aux grossissantes Formule 1. Il y avait donc des carrosseries aux finesses optimales, avec des gros moteurs le tout sur des versions routières des ovales de la NASCAR... Tout pour plaire ! Voici donc le modèle réduit (1/6°) utilisé en soufflerie pour la mise au point de la Penske McLaren/Mercedes PC27 de la saison 1999. La version réelle est quant à elle le même modèle, dernier sorti de l'usine Penske !
Revenons désormais à cette fameuse McLaren orange. Voici la M21, une Formule 2 construite pour le retour de McLaren dans la catégorie, nous sommes en 1972. Malgré une victoire pour Jody Scheckter à Crystal Palace, la perspective de production d'une petite série s'envolera à cause de coûts trop importants, laissant derrière la petite M21 seule... C'est donc une pièce unique que nous avons là !
Passons maintenant au plus impressionnant de ce hall : la rétrospective des Formule 1 de l'écurie de 1976 à 2006. Concrètement, on y trouve toutes les déclinaisons qui ont fait la légende de l'écurie et fait connaître des pilotes tels que Senna, Fittipaldi, Mass, Hunt, Berger, Hakkinen, Mansell et Raikkonen !
La M23 de James Hunt inaugure donc cette rétrospective. Alors âgée de 3 ans, la M23 fut la première Formule 1 McLaren qu'Hunt pilota, avec laquelle les plus belles batailles avec Lauda se passèrent en 1976... Année de son fameux crash au Nürburgring. L'anglais remporte cette année là son seul et unique titre de champion du monde après une folle course sous la pluie à Fuji... Cette monoplace est mythique !
Celle qui la côtoie est elle bien moins connue, et pour cause : voici la M28/3, qui peine en 1979 à faire fonctionner l'effet de sol tant convoité. Son meilleur résultat sera une troisième position au Grand Prix de Buenos Aires, avant d'être aussitôt remplacée par la M29 qui se trouve d'ailleurs à côté. La précision de l'exposition est ici le fait que l'une soit celle de John Watson tandis que l'autre est celle de Patrick Tambay : tous deux formaient les pilotes titulaires McLaren en 1979 !
Passons maintenant de l'autre côté, celui de l'alignement parfait des F1 à livrée Marlboro. On commence avec la MP4/5B de Senna qui lui a permis d'obtenir un deuxième titre de champion du monde, nous sommes en 1990 et le pauvre Gerhard Berger est quant à lui vice-champion.
Il est donc normal de retrouver sur sa voiture en 1991 le numéro 2, tandis que Senna porte fièrement le 1. La MP4/6 est la suite logique de la 5 et continue son chemin en trustant la plupart des podiums de la saison, 10 pôles position et en devenant championne du monde tout comme Senna pour la deuxième année consécutive.
En 1993, McLaren perd la motorisation Honda et doit se contenter d'un V8 Ford/Cosworth. Senna, peu satisfait de ce moteur, demande alors un contrat course-par-course d'un million de dollars et est très vite dominé par Alain Prost et sa Williams (que je vous ai présenté un peu plus tôt dans le reportage). Cette Formule 1 est dans cette collection car elle a roulé sur le fameux Grand Prix d'Europe sur le circuit de Donington !
En 1994, le motoriste change encore et McLaren décide d'opter pour un moteur Peugeot. Malgré des tests très convaincants avec Lamborghini, le V12 italien cédera donc sa place au V10 français pour l'intégralité de la saison mais la MP4/9 ne brillera pas...
Mercedes ayant flairé l'opportunité des piètres résultats des McLaren à moteur Peugeot se propose en tant que motoriste pour la saison 1995. La MP4/10 intègre alors un V10 développant 700 chevaux au régime moteur impressionnant de 16 000 tours/minute, mais n'est pas plus fiable et casse très souvent. Associé à une carrosserie trop étroite qui contraint Nigel Mansell à attendre quelques Grand Prix le temps qu'une carrosserie plus large soit assemblée, l'écurie parvient tout de même à finir 4ème du classement... Le châssis est ici le MP4/10B-01.
Faisons désormais un petit saut temporel jusque 2003 avec la MP4/17D. Ne vous inquiétez pas, nous ne parlons pas ici de motorisation Diesel mais d'un V10 criant jusque 18 000 tours/minute. La voiture quant à elle remporte deux Grands Prix dans la saison grâce aux pilotes Kimi Raikkonen et David Coulthard (1 chacun) mais permet surtout à Kimi de finir vice-champion du monde à 2 points de Schumacher !
La rétrospective se clôt avec la voiture de la saison 2006, la MP4/21A-6. Derrière cet affreux nom de code se cache une livrée chromée peu photogénique et une voiture qui ne remporta jamais aucun GP malgré trois pôles position.
J'apprécie particulièrement la décoration depuis le début de ma visite, habilement composée de jolies combinaisons de pilotes, de gants, d'automobilia et memorabilia de bon goût. Vous aurez aussi remarqué la décoration faite de pneus pluie lorsque les slicks sont montés, de pompes à essence F1...
La suite de la visite dévoile deux jolies automobiles : une AC Cobra et une Lotus Elan BRM. Cette dernière est caractérisée par un moteur revu de fond en comble par l'écurie de Formule 1 BRM, et il n'en existe que très peu dans le monde. L'univers de la F1 n'est jamais très loin dans cette collection !
Allez, abordons maintenant la fin de la collection avec le Vanwall Hall. Si cette marque vous est inconnue, c'est tout à fait normal. Contraction du nom de son créateur Tony Vanderwell et de sa société Thinwall, l'écurie Vanwall apparaît sur les circuits en 1954 avec sa propre monoplace : la Special. Après quelques années de rodage, elle remporte en 1958 le premier titre de l'histoire de la Formule 1 de champion du monde constructeurs, et ce grâce à un certain Stirling Moss...
Puisant son inspiration dans les monoplaces Ferrari qu'il modifiait durant les années 50, Tony Vanderwell met au point plusieurs F1 et devient petit à petit le meilleur constructeur de monoplace au monde. Mais en 1960, les soucis de santé de son créateur mènent progressivement à la disparition des Vanwall des grilles de départ et l'écurie finit par être revendue.
Voici donc cinq monoplaces éphémères mais qui auront marqué l'histoire, celle d'un petit constructeur anglais plein d'espoir !
Puisant son inspiration dans les monoplaces Ferrari qu'il modifiait durant les années 50, Tony Vanderwell met au point plusieurs F1 et devient petit à petit le meilleur constructeur de monoplace au monde. Mais en 1960, les soucis de santé de son créateur mènent progressivement à la disparition des Vanwall des grilles de départ et l'écurie finit par être revendue.
Voici donc cinq monoplaces éphémères mais qui auront marqué l'histoire, celle d'un petit constructeur anglais plein d'espoir !
Cette belle et rare collection est agrémentée de quelques anciennes telles une Salmson, une Austin et une MG. Mais on trouve aussi quelques italiennes dans le lot dont un modèle très important : la Ferrari Thinwall Special. (des légendes supplémentaires sont disponibles en cliquant sur les photos).
Le second alignement de véhicules est composé de monoplaces BRM, au palmarès des plus fournis.
La visite se termine avec les statues de Fangio et Senna que je vous ai postées plus haut, dont les bouteilles de champagne rappellent leurs nombreuses victoires respectives. C'est l'occasion pour moi de réaliser à quel point ce musée était hors norme, et je vous conseille vivement de le visiter si vous aimez les Formule 1. Les collections ouvertes au public ne sont pas monnaie courante mais celle-ci en vaut bien deux ou trois par la richesse des autos exposées ! Je vous laisse avec quelques jolis détails et je retourne dans mes rêves de voir ces monoplaces rouler un jour...
Envie de visiter la Donington Grand Prix Collection ? Toutes les informations utiles sont à découvrir sur leur site internet.