Chantilly Arts & Élégance – Richard Mille 2017
Nous aimons l’appeler le Peeble Beach français, mais il est en réalité bien plus. La quatrième édition de Chantilly Arts & Élégance se déroulait en septembre 2017 devant près de 16 300 spectateurs, tous venus admirer les cinq concept cars en compétition pour le Concours d’élégance ainsi que les 90 voitures du concours d’état en provenance du monde entier. Chantilly, c’est désormais plus qu’un simple concours : c’est le renouveau des concours d’élégance à la française, une vague de fraîcheur parmi les Peeble Beach ou autre Villa d’Este qui sont bien établis. On trouvait donc au programme de cette année les 70 ans de Ferrari, une classe réservée aux Bugatti Type 57S ou encore un hommage aux Etceterini, des petites italiennes souvent oubliées de tous. Nous vous proposons ici un reportage sur l’ensemble de l’événement, y compris le rallye des supercars et la balade champêtre du samedi… Bonne lecture !
Partie 1 : un rallye très arrosé…
N'hésitez pas à cliquer sur les photos des galeries pour les afficher en pleine taille, la qualité de celles-ci étant dégradée en aperçu.
Il est bien beau de tout préparer à l’avance lorsque l’on couvre un événement : les spots précis, les horaires de passage, les bons objectifs, la playlist adéquate… Mais s’il y a bien une chose qu'on ne peut guère choisir, c’est la météo. Imaginez ma surprise quand, deux jours plus tôt, j’appris que le rallye des supercars et celui des anciennes allait être copieusement arrosé toute la journée du samedi… Même un mort aurait eu plus fière allure ! Bref, nous sommes en septembre en région parisienne, il est 10 heures du matin et je n’attends qu’une chose : les voitures pardi !
Comme l’année précédente, le rallye du samedi est divisé en deux : d’un côté, les anciennes du concours d’état font une ronde dans la campagne d’Aumale, tandis que de l’autre les supercars ou hypercars se rendent à une spéciale fermée où ils pourront pleinement profiter de leurs chevaux. L’année dernière, j’avais fait le pari de suivre les supercars et je m’étais retrouvé avec une quinzaine de voitures toutes plus exclusives les unes que les autres. J’ai donc réitéré l’expérience en cette année 2017, surtout que l’organisation nous avait annoncé la participation du SLR Club et de la marque Bugatti. Cela s’annonçait donc encore plus épique, mais la réalité a été toute autre.
Et bien voilà, c’était le plateau 2017 du rallye supercars. Si vous êtes déçus, ne vous inquiétez pas, je l’étais aussi…
Pour résumer, un rallye absolument extraordinaire l’année passée était cette année composé d’une vingtaine de voitures dont une F40 « LM », une Aston Martin V12 Zagato, une Bugatti EB110, une Ferrari 456 Sbarro et près d’une quinzaine de Mercedes-Benz SLR McLaren. Ma décision est vite prise, je coupe direction le lieu de déjeuner pour suivre les anciennes tout en appréciant la douceur du mois de septembre décapoté (si vous m’avez vu sur la bande d’arrêt d’urgence pour recapoter sous un orage, j’espère que vous n’avez pas trop rigolé).
Dès lors que j’arrive sur le lieu où les participants déjeunent, je retrouve Théo puis me dirige au parking quand soudain, l’averse reprend de plus belle. Il me vient alors l’idée de me mettre sur leur route pour les photographier, ce qui donne les photos que vous venez de voir…
Allez, je termine cette première partie avec le premier gros changement cette année : les voitures du rallye supercars pouvaient se garer, non plus à l’entrée du château mais parmi les voitures du concours d’état, sur les pelouses du jardin Le Nôtre ! Si ça n’est pas classe…
Allez, je termine cette première partie avec le premier gros changement cette année : les voitures du rallye supercars pouvaient se garer, non plus à l’entrée du château mais parmi les voitures du concours d’état, sur les pelouses du jardin Le Nôtre ! Si ça n’est pas classe…
Le plateau s’est alors garni d’un V12 chantant (la Lamborghini Countach 25th Anniversary), d’un V10 symphonique (la Lexus LFA), et d’un V8 mélodique (la Bizzarinni Proto BZ) pour un concert de toute beauté !
Le clou du spectacle ? Les voitures étaient en lice pour un petit concours, le prix du public décerné à la Lexus LFA qui nous a gratifié de ses montées en régime ô combien appréciables. Ah oui aussi, le SLR Club a pu défiler autour de la fontaine centrale… Un moment unique !
Partie 2 : Le concours d’élégance.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le terme concours d’élégance ne désigne pas le concours dans lesquelles les anciennes se battent pour obtenir le précieux best of show, mais celui qui oppose les concepts cars à des voitures de série plus ou moins limitée, et surtout actuelles ! Cette année, on n’y trouvait que cinq prétendantes toutes accompagnées d’un mannequin habillé par un grand couturier. Allez, commençons par un vrai concept car : la Renault TreZor.
J’avais déjà vu ce concept au début de l’année à l’occasion du Festival Automobile International 2017, mais avoir l’occasion de le revoir en mouvement n’est pas de refus. Et puis, avec ce mannequin dont la robe est signée Balmain, il est encore plus facile de se rendre compte de la radicalité du concept qui, je le rappelle, fait 1,08m de haut !
Le prochain est aussi un concept présenté au même endroit que la Renault : je vous présente la jolie Citroën CXperience. Vitrine technologique de la marque, elle se distingue par un intérieur en matériaux recyclés vert fluo, des énormes jantes et surtout des hanches dignes d’une certaine sportive…
Accompagnée d’un mannequin dont les habits sortaient de la garde-robe du couturier Yang Li, la voiture a fait sensation auprès du public mais aussi du jury.
Si l’on s’en tient au sens premier du terme concept car, voici les deux seules voitures qui étaient en jeu dans le concours d’élégance ! Le reste était en effet composé d’une McLaren 720S, supercar produite en série associée au couturier Haider Ackermann, mais aussi du DS7 Crossback Présidentiel utilisé par Emmanuel Macron le jour de son investiture, qui est avant tout un SUV de grande série. Bref, déception de ce côté-là, même si l’on était habitué de la part de McLaren à ce qu’ils ramènent seulement une voiture classique habillée de quelques détails MSO par-ci par-là…
Le DS7 était cependant très bien accompagné par une création d’Eymeric François pour un duo tricolore du plus bel effet !
Terminons ce concours d’élégance avec la plus belle des Aston Martin modernes, la Vanquish Zagato Volante. Fraîchement présentée durant l’été, elle faisait ses premiers tours de roue à Chantilly Arts et Élégance pour notre plus grand plaisir.
À l’image de la Vanquish Zagato Coupé dont elle reprend les modifications, la Volante allie la mécanique anglaise avec le design italien pour un résultat absolument magnifique !
Seul hic, son prix, qui est en adéquation avec le degré d’exclusivité du véhicule : près de 800 000€… Seulement une petite cinquantaine seront produites, et vu ce que peut faire Zagato vous êtes sûrs que vous n’aurez pas la même que votre voisin !
Pour résumer ce concours d’élégance, je ne choisirai qu’un seul mot : déception. Au fil des années, Chantilly s’embellit, des premières mondiales s’y déroulent mais à la surprise générale le plateau n’était cette année pas à la hauteur. De beaux concepts avaient été présentés bien avant et auraient largement mérité une place au sein du concours : Bentley Speed 6 Cabriolet, BMW Vision 8, Rolls Royce Sweptail, BMW 2002 Hommage… Peter Auto, s’il vous plaît, essayez de ramener de vrais concepts et pas seulement des voitures de série pour la prochaine édition !
Partie 3 : le concours d’état.
Passons désormais à la majeure partie de l’événement : le concours d’état. Avec pas moins de 90 voitures engagées, ce concours était un véritable retour dans le passé et un bel hommage à une grande marque du monde de l'automobile, Ferrari. À l’occasion des 70 ans du Cavallino Rampante, l’organisation de l’événement avait voulu choisir comme classes principales les Ferrari des 24 heures du Mans. Ainsi, on trouvait cinq classes dans lesquelles 28 voitures ayant toutes participé à la fameuse course d’endurance. Allez, commençons dès maintenant avec les plus connues, les Ferrari 250 !
Avec un plateau absolument hors norme de 250, aucun doute qu’il fut compliqué pour le jury de choisir une gagnante. Mais l’impérissable charme de la 250 GTO « 62 » lui vit remporter le premier prix, avec ce châssis 4293GT arrivé second aux 24 heures du Mans 1963 !
La suivante est, elle, moins connue du grand public, ce qui est normal. Appelée Sperimentale, elle était à l’origine une 250 SWB dont la carrosserie a été modifiée pour recevoir le moteur des 250 GTO, alors en plein développement. 2643GT fut ensuite engagée aux 3 heures de Daytona entre les mains de l’expert Stirling Moss, épreuve dans laquelle elle remportera sa classe ! Si l’on en croît les remarques des connaisseurs, cela faisait plus d’une quinzaine d’année qu’elle n’avait pas été en Europe, sa présence ici a donc été récompensée par le premier prix spécial.
Une classe hommage aux 250 n’est pas complète sans les GTO, voici donc la troisième et dernière voiture récompensée : la 250 GTO « 64 ». Il s’agit du châssis 5575GT qui a participé au Mans en 1964, ce qui s’est fini par une cinquième place. Je dois vous avouer que je préfère la GTO 62, mais voir une 64 est une occasion assez rare qu’il faut tout de même souligner et, cerise sur le gâteau, elle portait la même livrée et le même numéro que son homologue de 1962 !
N’oublions pas les autres prétendantes, dont la 250 GT SWB que l’on a l’habitude de voir sur des événements bien moins glamour tels le Tour Auto ou Le Mans Classic et qui ne semble pas à sa place sur les pelouses d’un château !
La 250 GT California Spyder LWB, unique cabriolet de la classe mais pourtant pas à la ramasse : ce châssis 1451GT a gagné sa classe aux 24 heures du Mans 1959 tout en finissant cinquième au classement général. Mamie fait de la résistance !
Terminons cette première catégorie avec la bien connue Breadvan !
Nous étions dans les 250, alors pourquoi ne pas changer de classe avec une autre 250 ? Voici la LM, engagée dans la catégorie des protos fermés du Mans ! Ce châssis, 5891, est lui aussi une belle surprise, sa dernière apparition en public ne pouvant guère être datée de façon précise… Vous l’aurez deviné, elle remporte le premier prix.
Le prix spécial a été attribué à la 512S châssis 1016, que l’on avait déjà vu à Chantilly. La chose à côté est un karting.
Le reste de la catégorie était composé d’une belle 512M arrivée seconde au Tour de France Automobile de 1971, ainsi que d’une 312P, le châssis 0872 qui finit 1er de sa classe aux 24 heures de Daytona. Bien entendu, les deux voitures ont participé au Mans !
Dirigeons nous désormais vers les protos ouverts du Mans, une catégorie très bien remplie…
Ferrari TR58 s/n 0728 : Elle a gagné les 24 heures en 1958, et gagne bien sûr le premier prix ici.
Ferrari TR58 s/n 0728 : Elle a gagné les 24 heures en 1958, et gagne bien sûr le premier prix ici.
Ferrari Dino 166 P s/n 0834 : elle remporte le prix spécial de la catégorie.
Ferrari 330P s/n 0820 : elle porte encore le numéro de sa victoire aux 1000 km du Nürburgring, mais est surtout arrivée seconde aux 24 heures du Mans. Et puis, quelle belle auto non ?
Une dernière pour la route, la 333SP et son rugissant V12.
La catégorie qui suit est monotype et pourrait très bien faire l’objet d’une course de support pour une une course majeure, mais les voitures s’y trouvant ont bel et bien participé aux 24 heures du Mans : je vous présente les 365 GTB/4 Daytona Gr.4 !
Si vous n’appréciez pas les mécaniques de Modène, veuillez m'excuser sur la consistance de ce reportage en Ferrari. Mais si vous en êtes fans, la catégorie qui suit risque de vous plaire : il s’agit des GT du Mans.
On trouve dans cette classe une 512 BBLM (premier prix), une F40 LM GTE (prix spécial), une Dino 308 GT/LM, une 550 GTO Prodrive, une 575 GTC et une F430 Evo. C’est un plaisir de voir ces voitures qui sont la plupart du temps cachées dans des collections privées, mais serait-ce aussi une incitation certaine à leurs propriétaires de venir courir dans les événements Peter Auto au sein de la nouvelle catégorie BPR ? En tous cas, on l’espère !
On trouve dans cette classe une 512 BBLM (premier prix), une F40 LM GTE (prix spécial), une Dino 308 GT/LM, une 550 GTO Prodrive, une 575 GTC et une F430 Evo. C’est un plaisir de voir ces voitures qui sont la plupart du temps cachées dans des collections privées, mais serait-ce aussi une incitation certaine à leurs propriétaires de venir courir dans les événements Peter Auto au sein de la nouvelle catégorie BPR ? En tous cas, on l’espère !
Allez, séparons-nous des Ferrari avec la catégorie qui rendait hommage à un grand carrossier français : Pourtout. Le premier prix a été remis à la Delage D8-120S, tandis que l’unique Remi Danvignes CD4 Roadster remporte le prix spécial.
Mais s’il y a bien une voiture qui m’a tapé dans l’œil, c’est cette Talbot Lago T150C Roadster. Je suis un très grand admirateur des Talbot Lago en général, mais cette unique carrosserie Pourtout faisait partie des perles que l’on trouve à Chantilly, et je n’en connaissais même pas l’existence avant de la rencontrer. Bref, une beauté !
Les deux catégories qui suivent ne sont à mes yeux que peu intéressantes, je vais donc passer vite dessus. La première est consacrée aux voitures des grands musiciens, tandis que la seconde présente des Woodies, ces break que les américains ont l’habitude d’habiller de bois.
Cette année, Peter Auto a voulu inclure des voitures électriques dans le concours ce qui donné naissance à une classe dénommée « Un siècle de voitures électriques ». On y trouvait des choses bizarres comme un concept Peugeot, une Tesla Model S Art Car ou une ancêtre de 1901 dont les freins n’étaient pas très frais. Bref, je passe rapidement…
Passons aux voitures de course et de sport à transmission par chaîne, que l’on peut aussi appeler "la classe où je ne connais rien". Cette Gladiator Grand Prix glane le premier prix.
Revenons dans les italiennes avec deux catégories présentant des Alfa Romeo. La première désigne celles qui ont des carrosseries spéciales et qui ont été produites avant la guerre, et l’on commence avec la 6C 1750 SS Zagato qui a gagné les Mille Miglia et désormais Chantilly. L’autre est une 8C 2300 MM Torpédo/Cabriolet Brandone et elle repart chez elle avec un prix spécial.
La troisième voiture engagée n’a pas reçu de prix, mais elle pourra se consoler avec mon coup de cœur. Cette 6C 2300 BM MM Corsa Spyder, réalisation de la Carrozzeria Touring Superleggera, a remporté sa classe aux Mille Miglia 1938 avant de se retrouver dans une carrosserie routière classique. Elle a depuis été reconstruite pour arriver au résultat que vous avez sous les yeux, sublime.
La seconde catégorie dédiée aux Alfa Romeo montre celles avec une carrosserie spéciale produites après-guerre. Sans surprise, la 3000 CM Pininfarina Superflow IV remporte la catégorie avec sa verrière permettant d'admirer son magnifique intérieur beige allié à l’extérieur rouge. Voir cette merveille en vrai est quelque chose, je peux vous l’assurer !
Le reste de la catégorie est composé de plus classiques Alfa, réunies dans le diaporama suivant. Mention spéciale à la 6C 2500 SS Touring Villa d’Este qui a bravé le mauvais temps du samedi pour faire le rallye !
Les prochaines voitures seront sûrement inconnues pour vous, mais ne vous inquiétez pas, c’est normal. Cette année, deux classes avaient été dédiées aux Etceterini, ces italiennes oubliées derrière les gros constructeurs, principalement des barquettes des années 50/60. Voici les barquettes Etceterini :
Et les berlinettes dont la superbe Osca MT4 !
Pour le fun, la classe des Petites et Grandes qui mêlait modèles réels taille 1:1 et leurs homologues à pédales. La Bugatti Type 35A remporte la classe, avec la baby accordée elle aussi produite par Ettore Bugatti… C’était prévisible.
J’ai choisi de garder cette catégorie pour la fin car il se peut que ce soit la meilleure. Elle met en valeur les Bugatti Type 57 S, et propose toute une panoplie de la gamme dont la fameuse 57 SC Atlantic, voiture de toutes les folies.
Commençons donc avec l’Atlantic, châssis 57374 soit la première des 4 Atlantic. Propriété de Peter Mullin, elle fut un jour rouge puis redevint bleue lorsque que le Dr Williamson la racheta. Voir cette voiture au grand jour est pour moi énorme, la dernière fois que je l’avais vue était en 2012 lors du Salon Rétromobile… Je peux même vous dire que je suis resté près de 30 minutes devant à l’admirer, tellement les détails sont nombreux et précis ! Sûrement la plus belle voiture jamais construite à mes yeux.
Commençons donc avec l’Atlantic, châssis 57374 soit la première des 4 Atlantic. Propriété de Peter Mullin, elle fut un jour rouge puis redevint bleue lorsque que le Dr Williamson la racheta. Voir cette voiture au grand jour est pour moi énorme, la dernière fois que je l’avais vue était en 2012 lors du Salon Rétromobile… Je peux même vous dire que je suis resté près de 30 minutes devant à l’admirer, tellement les détails sont nombreux et précis ! Sûrement la plus belle voiture jamais construite à mes yeux.
N’oublions pas pour autant les autres prétendantes parmi lesquelles une 57SC Atalante, une autre Atalante carrossée par Gangloff ou encore une Aravis.
Partie 4 : Les partenaires et les clubs.
Comme à chaque édition, il est primordial de mentionner les partenaires et les clubs qui jouent un rôle tout aussi important que le reste pour faire de Chantilly ce qu’il est. Lexus était présent en force avec une LC500 en plus de la LFA, McLaren ramenait une 570S Spider qu’ils n’ont même pas pris la peine de sortir du conteneur tandis qu’Aston Martin exposait une radicale GT12.
DS Automobiles de leur côté avaient choisi de surfer sur la vague des élections présidentielles pour nous ramener toute la panoplie des Citroën/DS des présidents.
Le SLR Club nous proposait les deux Concept Car de la SLR, à savoir le Coupé et son homologue sans toit.
Aux abonnés présents les années précédentes, Bugatti n’étaient malheureusement pas de la partie cette année, étrange dans le cadre de la commercialisation de la Chiron. Je vous laisse donc avec la traditionnelle méga-galerie des clubs.
Partie 5 : Best of Show & Extras
Comme dans tout concours d’élégance qui se respecte, les best of show sont annoncés à la fin. Peter Auto a préféré commencer avec le best of show du concours d’élégance, qui est cette année décerné à… La Citroën EXperience et la Renault TreZor. Si vous pouvez m’expliquer l’intérêt de couronner deux voitures alors qu’il n’y en a que 5 en jeu, j’en serai éclairé !
Du côté du Concours d’état, alors que tout le monde s’impatiente, la Bugatti 57SC Atlantic de Mullin se voit remettre le prix du Best of Show avant-guerre. Dans un souci d’innovation constant, l’organisation a cette année décidé de remettre non pas un mais deux best of show dans chaque concours, soit ici avant et après-guerre. C’est donc avec la création d’un deuxième best of show que le jury réussit à célébrer les 70 ans de Ferrari, qui voit donc la TR58 remporter un énième titre !
C’est donc sur ce sacre que je vous remercie de m’avoir lu, je vous laisse maintenant avec quelques photos d’ambiance qui retranscrivent cet événement si particulier qu’est Chantilly ainsi que la vidéo de Théo ! Prochaine édition en juillet 2019, l’événement ayant désormais lieu en alternance avec Le Mans Classic !