Zénith El Primero x Ferrari 250 et F12 TdF
Zénith a une longue histoire avec la course automobile. Pourquoi ? Parce que la philosophie de la manufacture est résolument sportive.
Une montre s'adresse à un certain public. Un chronographe ne peut s'adresser qu'à un public sportif ou à un public amateur de complications luxueuses (comme pour les Patek Philippe double split chronograph).
Plusieurs milieux sportifs sont ciblés par les fabricants de montres. On peut lister l'aviation auquel on rattache habituellement les montres World Timer (qui donnent l'heure en fonction de l'endroit du globe sur lequel on se trouve), les Travel Time (qui permettent de régler l'heure facilement quand on change de fuseau horaire, comme la Patek Philippe Aquanaut réf. 5650G) ou encore les indicateurs jour/nuit (comme la Rolex GMT Master). On peut également citer la plongée et les montres étanches (avec les Rolex Submariner et Sea Dweller) voire avec sonnerie d'alarme comme la Vulcain Nautical Cricket ou la Jaeger LeCoultre Deep Sea Alarm, ou encore l'alpinisme et l'exploration avec des montres comme la Rolex Explorer ou l'Omega Speedmaster.
Pour le domaine de la course automobile, la complication la plus utile est évidemment le chronographe. Mesurer le temps a toujours été important. Dans le sport automobile c’est absolument primordial. Ainsi dès 1969 trois fabricants - Tag Heuer, Seiko et bien sûr Zénith - tentèrent de créer le premier chronographe automatique. La Tag Heuer Monaco fut la première à réaliser cet exploit. Seiko y parvint un peu plus tard mais on se souvient surtout de ses montres à quartz qui provoquèrent un véritable cataclysme dans le monde de l'horlogerie. Si Zénith et sa El Primero perdit cette course de vitesse, la marque suisse créa tout de même le premier chronographe capable de mesurer des temps de 1/10ème de seconde.
Plusieurs milieux sportifs sont ciblés par les fabricants de montres. On peut lister l'aviation auquel on rattache habituellement les montres World Timer (qui donnent l'heure en fonction de l'endroit du globe sur lequel on se trouve), les Travel Time (qui permettent de régler l'heure facilement quand on change de fuseau horaire, comme la Patek Philippe Aquanaut réf. 5650G) ou encore les indicateurs jour/nuit (comme la Rolex GMT Master). On peut également citer la plongée et les montres étanches (avec les Rolex Submariner et Sea Dweller) voire avec sonnerie d'alarme comme la Vulcain Nautical Cricket ou la Jaeger LeCoultre Deep Sea Alarm, ou encore l'alpinisme et l'exploration avec des montres comme la Rolex Explorer ou l'Omega Speedmaster.
Pour le domaine de la course automobile, la complication la plus utile est évidemment le chronographe. Mesurer le temps a toujours été important. Dans le sport automobile c’est absolument primordial. Ainsi dès 1969 trois fabricants - Tag Heuer, Seiko et bien sûr Zénith - tentèrent de créer le premier chronographe automatique. La Tag Heuer Monaco fut la première à réaliser cet exploit. Seiko y parvint un peu plus tard mais on se souvient surtout de ses montres à quartz qui provoquèrent un véritable cataclysme dans le monde de l'horlogerie. Si Zénith et sa El Primero perdit cette course de vitesse, la marque suisse créa tout de même le premier chronographe capable de mesurer des temps de 1/10ème de seconde.
Trois Zénith El Primero 42mm, la dernière est une "Classic Cars"
Aujourd'hui encore, Zénith révolutionne le monde de l'horlogerie avec sa Defy El Primero 21, un chronographe capable de mesurer une durée de 1/100ème de seconde ! Dans la gamme Defy, on trouve aussi la Defy Lab décrite comme la montre mécanique la plus précise au monde. Grâce à ses pièces souples, elle bat à 18 Hz, ce qui est hallucinant. Elle ne se dérèglerait que de -0.5/+0.5 seconde tous les deux jours ! Rappelons que la certification COSC impose une précision de -4/+6 secondes par jour, et qu'une montre d'exception comme la Rolex Daytona, autre chronographe mythique, n'a une précision "que" de -2/+2 secondes par jour.
Zénith Defy El Primero 21
Pour revenir aux El Primero plus classiques battant à 36 000 vph, j'aimerai vous présenter l'édition spéciale 1969 Tour Auto Edition. C'est une Open 42mm à laquelle on a principalement rajouté une bande tricolore. Cette montre est évidemment dédiée au Tour Auto Optic 2000, course historique censée faire revivre le Tour de France Automobile d'antan. Cette course sur les routes de France fut remportée treize fois par Ferrari.
Zénith El Primero 1969 Tour Auto Edition
Et c'est là, que je peux vous présenter le premier lien entre la Zénith El Primero et les Ferrari 250. Après sept victoires des Ferrari 250 GT sur le Tour de France, une édition spéciale fut créée, la 250 GT TdF. Elle fut déclinée en cinq versions différentes (hors cas spéciaux) que l'on peut repérer grâce à ses louvres, ouvertures derrière la vitre latérale.
L'une des plus connues est la victorieuse 0677GT, qui, avec ses 14 louvres (série 2) a remporté le Giro di Sicilia, a fini 3ème au général et 1ère de sa classe aux Mille Miglia 1957, a remporté les 12h de Reims, le Tour de France 1957 et de nombreuses autres courses avec notamment Olivier Gendebien au volant. Dès lors, comment ne pas associer la El Primero et la 250 TdF ? L'esprit même de ces montres ressemblent, par la simplicité du design et l'efficacité de son mouvement aux Ferrari, véritables reines de beauté et championne de GT à l'époque.
Plus récemment, Ferrari a souhaité ressusciter cet esprit en créant le modèle amélioré de la F12 qui fut appelé TdF.
L'une des plus connues est la victorieuse 0677GT, qui, avec ses 14 louvres (série 2) a remporté le Giro di Sicilia, a fini 3ème au général et 1ère de sa classe aux Mille Miglia 1957, a remporté les 12h de Reims, le Tour de France 1957 et de nombreuses autres courses avec notamment Olivier Gendebien au volant. Dès lors, comment ne pas associer la El Primero et la 250 TdF ? L'esprit même de ces montres ressemblent, par la simplicité du design et l'efficacité de son mouvement aux Ferrari, véritables reines de beauté et championne de GT à l'époque.
Plus récemment, Ferrari a souhaité ressusciter cet esprit en créant le modèle amélioré de la F12 qui fut appelé TdF.
Ferrari 250 GT TdF s/n 0677GT
Quand on pense chronographe, deux modèles viennent à l'esprit, la Rolex Daytona et la Zénih El Primero. Présentes depuis des décennies, ces montres forment chacune une dynastie au même titre qu'une Porsche 911 : elles se remettent régulièrement au goût du jour stylistiquement, en restant toujours au top de la technologie. Ferrari a perpétué cette idée pendant longtemps avec ses 250 (directement issues des 212 et ancêtres des 275) et reste aujourd'hui encore très fier de ce riche passé comme en témoigne les nombreuses appellations GTB, GTO, TdF ou encore California sur les modèles récents. C'est ce type de tradition d'excellence qui permet de faire un lien entre deux marques ou deux modèles qui ne semblent pas en avoir de prime abord.
Pour conclure, cet article n'est qu'un prétexte. Un prétexte pour vous parler d'une montre et d'une voiture mythiques que j'apprécie particulièrement, et un prétexte pour commencer à introduire les montres sur A&M et ainsi sa diversification.