A l'odeur d'essence et aux spectres des pilotes... Une visite à Gueux !
Textes et photos par Valentin.
C'est par un bel après midi d'hiver que j'eus l'occasion de me rendre à Gueux, un souhait qui trottait dans mes pensées depuis quelques temps. Outre le fait de pouvoir "photoshooter" ma Golf, j'en ai profité pour faire quelques photos du lieu et je vous propose un reportage sur ce morceau d'histoire qui survit grâce à l'association des Amis du Circuit de Gueux. Bonne lecture !
Si vous vous intéressez à l'automobile, le fait d'être passé à côté d'une photo prise devant des paddocks avec des publicités en français est impossible. Volkswagen y a fait la "séance photo" de présentation de la Coccinelle dernière du nom, et de nombreux photographes européens s'y rendent souvent pour des shootings.
En effet, inaugurés en 1926, les paddocks et les gradins du circuit de Gueux sont aujourd'hui une attraction pour tout amateur d'automobiles. On y trouvait avant l'arrêt des courses, en 1972, un circuit considéré comme l'un des plus rapides, long de 7.8 km et qui empruntait trois routes.
Les 12 heures de Reims, le Grand Prix de la Marne ou encore le Grand Prix de France étaient les épreuves caractéristiques, et même à partir de 1950 des Grand Prix de Formule 1 s'y déroulaient. Les plus grands pilotes y ont triomphé (Juan-Manuel Fangio, Jack Brabham ou encore Jim Clark), Stirling Moss y a gagné les premières 12 heures de Reims et Jean Pierre Wimille ou bien Louis Chiron y ont remporté des épreuves sur des Type 35/57. Le circuit a un palmarès énorme, et c'est un très grand privilège d'y avoir accès et de pouvoir profiter des infrastructures peu à peu rénovées.
En effet, inaugurés en 1926, les paddocks et les gradins du circuit de Gueux sont aujourd'hui une attraction pour tout amateur d'automobiles. On y trouvait avant l'arrêt des courses, en 1972, un circuit considéré comme l'un des plus rapides, long de 7.8 km et qui empruntait trois routes.
Les 12 heures de Reims, le Grand Prix de la Marne ou encore le Grand Prix de France étaient les épreuves caractéristiques, et même à partir de 1950 des Grand Prix de Formule 1 s'y déroulaient. Les plus grands pilotes y ont triomphé (Juan-Manuel Fangio, Jack Brabham ou encore Jim Clark), Stirling Moss y a gagné les premières 12 heures de Reims et Jean Pierre Wimille ou bien Louis Chiron y ont remporté des épreuves sur des Type 35/57. Le circuit a un palmarès énorme, et c'est un très grand privilège d'y avoir accès et de pouvoir profiter des infrastructures peu à peu rénovées.
Assez parlé, la visite commence avec la partie gauche si l'on arrive par le rond point de Thillois. Sur les photos de gauche, la tribune presse, sur celles de droite, les tribunes couvertes.
Vue depuis les parkings.
L'état de conservation de la tribune presse étant un peu médiocre, je n'ai pu accéder qu'aux Tribunes couvertes. Raymond Sommer, Jean Pierre Wimille, Robert Benoist, les trois plus grands coureurs français de la moitié du 20° siècle ont ici leur place.
S'il y a bien une chose à faire ici, c'est s'asseoir et imaginer l'endroit rempli de Formule 1 de la deuxième moitié du 20° siècle. Vous passerez un bon moment, je vous l'assure !
S'il y a bien une chose à faire ici, c'est s'asseoir et imaginer l'endroit rempli de Formule 1 de la deuxième moitié du 20° siècle. Vous passerez un bon moment, je vous l'assure !
Les balcons demeurent à la même place depuis 1972, en dessous des tribunes !
Le passage vers les "paddocks" s'effectue ensuite par un tunnel en dessous de la route qui débouche sur les habitations, le pavillon de chronométrage (au fond à droite sur la seconde photo) ainsi qu'un poste de Marshalls. Ce dernier est le second, originalement implanté en sortie de la courbe de Gueux autrement appelée virage de Calvaire (premier virage du circuit).
A l'opposé, le panneau d'affichage et la pompe à essence fraîchement repeints rappellent le passé du lieu. C'est superbe !
Montons maintenant dans le bâtiment le plus imposant des stands (en arrière plan de la photo ci-dessous), dans lequel se trouvaient les "Restaurants sur piste".
Un endroit où les plus riches se retrouvaient autour d'une table, où le champagne coulait à flots... La conservation de ce lieu est tout de même impressionnante !
Et on finit avec des photos de détails si l'on peut dire ainsi...
Je n'ai malheureusement pas eu le temps de trouver le reste des bâtiments, dont la Chapelle en plein air ainsi que la Rôtisserie de plein air qui sont dans les brousses, mais j'espère que ce court reportage sur ce lieu magique vous aura plu.
Merci d'avoir lu !
Merci d'avoir lu !
Valentin.